Sans toi

Petit coeur fragile, semblant indestructible, mais si destructeur. J’essaie de penser, mais j’en ai mal au cœur. Je sais qu’on peut se faire, ainsi mon coeur saigne.

Ce ne sont que des larmes de sang.

Tout tremble, craque auprès de moi. Ma peine me dévore les os. Marcher fait fondre mes traces. Je ne me vois pas avancer, je chavire, mais je te vois courir.

Je rêve que tu vis, aimes, découvres, ris.

Je te vois planer, comme depuis toujours tu aurais dû le faire. C’est là que te regarde, je te touche, je t’aime. J’aperçois ma maison bruler, elle ne sombrera que de poussière.

Mon sang s’écoule laissant la flaque de mon être échu. Je souhaite que de m’arracher les yeux pour oublier ce que j’ai vu.

J’ai dû mal à te voir partir, je ne veux pas te laisser sous ce brouillard d’impulsions.

Mais tu es déjà parti, ainsi flotte que la parcelle de mon âme ignoré.